@article{Breton_2021, place={Vitória da Conquista}, title={LA NARRATION DU VÉCU À L’ÉPREUVE DU « PROBLÈME DIFFICILE » DE L’EXPÉRIENCE : ENTRE MÉMOIRE PASSIVE ET HISTORICITÉ}, volume={17}, url={https://periodicos2.uesb.br/index.php/praxis/article/view/8006}, DOI={10.22481/praxisedu.v17i44.8006}, abstractNote={<p>Zahavi, dans un article intitulé «&nbsp;Intentionnalité et phénoménalité&nbsp;: un regard phénoménologique sur le “problème difficile”&nbsp;» paru en 2015, interroge les rapports dialectiques à l’œuvre entre conscience, mémoire et vécu. Le problème difficile de la conscience peut être résumé ainsi&nbsp;: s’il est relativement simple d’appréhender les contenus de l’expérience, les effets expérientiels vécus semblent en revanche hors d’atteinte du champ attentionnel, et, par voie de conséquence, au travail narratif fondé sur la mise en mots. L’expérience se donnant à vivre sur un mode «&nbsp;présentationnel&nbsp;», elle en effet d’abord vécue et retenue de manière passive avant d’être appréhendable de manière réfléchie et saisissable en tant qu’objet de pensée. Cette différenciation entre «&nbsp;contenus de l’expérience&nbsp;» et «&nbsp;effets expérientiels éprouvés » constitue selon le terme proposé par Zahavi, un «&nbsp;fossé explicatif&nbsp;». En pensant les conditions d’un dépassement de ce fossé dans le cadre d’une épistémologie du narratif, cet article examine les processus et temporalités du passage de l’expérience au langage du point de vue phénoménologique et biographique. S’interroger sur les modalités par lesquelles les pratiques narratives participent de la mise en mots des contenus de l’expérience (le thétique), mais également des effets éprouvés au contact de ces contenus (l’expérientiel), c’est examiner les possibilités d’expression des dimensions formatrices de l’expérience en les situant à l’interface de la mémoire, du corps, et du dire.</p>}, number={44}, journal={Práxis Educacional}, author={Breton, Hervé}, year={2021}, month={fev.}, pages={24-37} }