CORPS D’IMAGE OU IMAGES DE CORPS? Entre cinéma et photographie: quelques variations de vitesse de l’image contemporaine
Palabras clave:
Corps d’image, régimes de vitesse des images, l’image contemporaineResumen
Ce texte prend comme point de départ la déstabilisation de la dichotomie entre l’image fixe et l’image mobile, à partir de la flexibilité des régimes temporels par lesquels des images contemporaines enregistrent le corps. Des singularités inscrites résident, dans cette perspective, dans le traitement des corps d’images et non des images de corps. Pour cela, je vais aborder six œuvres d’artistes contemporains qui travaillent avec l’improbabilité spatio-temporelle de la figuration du corps, en trois temps. D’abord, deux œuvres de 1981, Filming Muybridge, le film de Jean-Louis Gonnet (1981) et 36976 portraits, vidéo d’Harmut Lerch et Klaus Holtz (1981). Ensuite je présenterai deux œuvres exemplaires des année 1990: Tu, installation (photographie et vidéo), de Thierry Kuntzel (1994) et Temps morts, installation vidéo d’Emmanuel Carlier (1995). Enfin, deux œuvres plus récentes, des années 2000 : Time machine (2000), installation photo et vidéo d’Egbert Mittlestädt et … graph, installation avec écran plasma d’Emmanuel Carlier (2003).